La pierre et le parpaing

“Tailler sa pierre“ : tu m’interroges sur cette expression traditionnelle de la pensée occidentale. C’est la belle image médiévale du bâtisseur de cathédrale qui frappe la pierre brute pour lui donner la forme parfaite qui s’ajustera aux autres pierres dans la recherche de la divine proportion. C’est l’image inspirante du ciseau du sculpteur qui fait surgirLire la suite « La pierre et le parpaing »

Dans l’immédiat de l’être ou de l’avoir

L’immédiat est-il le mot qui résume le mieux notre époque fébrile ? Tout, tout de suite. Séance tenante. Le circuit court ou le court-circuit parfait. Il est piquant de voir l’évolution de ce mot. Du sens “sans intermédiaire“, il est passé dans l’immédiat du premier lieu, du tout d’abord, du moment même. Triste humanité qui s’abîmeLire la suite « Dans l’immédiat de l’être ou de l’avoir »

Sentiment océanique. Lettre à un Frère. Le livre.

J’ai la grande joie de vous annoncer la parution de mon livre Sentiment océanique. Lettres à un Frère qui prolonge et développe le propos dont je vous entretiens régulièrement sur ce blog.  Le sentiment océanique, c’est la perception intime de la plénitude, de l’infini auquel nous sommes liés, tel que Romain Rolland l’a défini dans une célèbreLire la suite « Sentiment océanique. Lettre à un Frère. Le livre. »

Passent les âges, aime la vie

Quand nous avons perdu l’innocence de l’enfance, son absolu cosmique qui crée l’émerveillement, quand nous avons combattu tous les combats de la vie, prosaïques dans notre commune humanité, dans la mêlée des jours, que reste-t-il ? La mansuétude pour nous-mêmes et pour nos semblables, nos frères, nos sœurs. Regarde-les et dis-leur simplement : « Mes Frères, mes Sœurs,Lire la suite « Passent les âges, aime la vie »

Rire et sourire. Une histoire

As-tu jamais entendu et vu le rire d’un bébé ? C’est un rire de plénitude, de satiété, rire de joie pure. Premiers éclats de rire. Éclats, comme sous le ciseau du sculpteur la vie jaillit, comme une éclosion. On voudrait retrouver et perpétuer ce rire innocent, de rire de joie pure. Un rire sans malice, et d’ailleursLire la suite « Rire et sourire. Une histoire »

Il faut parler aux hommes

C’est un texte sublime, émouvant et puissant, un des derniers écrits d’Antoine de Saint-Exupéry, comme un testament, un appel à ses frères humains. Si tu ne connais pas ce texte, j’aimerais le partager avec toi, et si tu le connais, il faut qu’on s’en souvienne, qu’on tente d’en entendre l’écho qui résonne dans nos jours.Lire la suite « Il faut parler aux hommes »

Responsable de toutes roses

De quoi ce mot, responsable, est-il le lieu, le locus ? Et si on oubliait un instant l’injonction morale un peu raide qui est attachée à ce mot. Pour revenir à ce sens premier : être en capacité de répondre. La responsabilité comme une relation. Ne pas affirmer, seulement répondre. Répondre de quoi, pour qui ? À qui, àLire la suite « Responsable de toutes roses »

Ces liens qui libèrent

Devoir ou obligation ? Je dois ou il faut ? Autant le devoir se conjugue dans un impératif personnel, une sorte de flèche du destin, autant l’obligation s’écrit au subjonctif, toujours relié à ce qui la précède. Le devoir serait-il le fruit d’un individualisme inspiré quand l’obligation nous ferait troupeau ? Ne crains rien : il n’y a rienLire la suite « Ces liens qui libèrent »

Simple comme l’essentiel

La simplicité comme une ascèse, une libération, un allégement. Est-ce si difficile d’être simple ? Simplifier pour épurer et se libérer de toutes les gangues. Un et multiple. Le double n’est que le reflet du simple. Pas de duplicité. Simple comme l’enfant. Simplicité de l’innocence, nostalgie de la simplicité dans nos vies de mille-feuilles. Trop deLire la suite « Simple comme l’essentiel »

En pays de connaissance

D’où êtes-vous ? D’où viens-tu ? Pourquoi me poses-tu la question ? Tu veux connaître mon histoire ou plutôt mon parcours. Parcours, ce mot plus précis que mon histoire car j’ai parcouru un long chemin, j’ai voyagé jusqu’ici et toujours je pérégrine. D’ailleurs, je suis de passage, comme toi qui te crois installé. Tous nos voyages sont auLire la suite « En pays de connaissance »