Zénith et Nadir. Là debout. Je suis là, simplement là, totalement là. Et tout le reste, totalement relié, Orient et Occident, Midi et Septentrion. Là et pas ailleurs mais dans ce là, immense, infini. Plus rien d’étroit. Là où toute distance disparaît, là que le temps décide d’abolir. Là, seulement là, uniquement là. Là où je voudrais être éternellement, infiniment. Là dans l’union à l’ultime réel.
Unité. Là dans la respiration de l’univers. Là dans l’abandon et la reconnaissance. Ce là qui est béance, incommensurable estuaire. Là comme un éclat d’éternité.
Là comme à la source, dans le souvenir de la source. Dans la trace de la source. Là au-delà du voile. Passeur. Transpercé. Originelle et ultime simplicité. Tout est là, infiniment là. Cosmiquement là. Pleine lumière. Étoile flamboyante. Juste là. Pleinement là. Dans ce là que j’avais cru ailleurs. Là retrouvé. Nous, marcheurs à la paix de l’étape.